Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a insisté ce jeudi 17 septembre sur le fait qu’un nouveau verrouillage national impopulaire qui devait commencer vendredi était important et nécessaire pour endiguer la hausse du

Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu attends the weekly cabinet meeting in Jerusalem on November 19, 2017. / AFP PHOTO / POOL / RONEN ZVULUN
à coronavirus, qui a dépassé 5 000 infections quotidiennes cette semaine.
S’exprimant dans un communiqué télévisé depuis sa résidence officielle à Jérusalem, le Premier ministre a vanté la gestion initiale de la pandémie par son gouvernement et a déclaré que d’autres pays en plus d’Israël, qui a maintenant l’un des taux d’infection quotidiens par habitant les plus élevés au monde, réintroduisaient également des restrictions.«Nous avons fait tous les efforts possibles pour équilibrer les considérations sanitaires et les besoins économiques», a-t-il dit, mais la hausse des taux d’infection signifiait «qu’il n’y avait pas d’autre choix que de resserrer les restrictions. Je n’imposerai pas de verrouillage sans raison, mais je n’hésiterai pas à ajouter des restrictions si nécessaire.
«Mon obligation et ma responsabilité en tant que Premier ministre ne sont pas seulement de protéger votre santé, mais aussi de protéger votre vie», a-t-il déclaré, et a noté: «Il y a une limite à ce que les équipes de soins peuvent faire [avant que le système ne soit submergé].» Il a exhorté le public: « Portez des masques et évitez les rassemblements. »
Pour rappel, la pandémie de Covid-19 en Israël se répand à partir du , malgré les mesures de confinement et de refus d’admission en Israël prises aussitôt par le gouvernement israélien. La gravité de cette pandémie incite des hommes politiques israéliens à rechercher un gouvernement d’union alors que la crise gouvernementale qui a commencé avec le scrutin législatif d’avril 2019 se prolonge après les troisièmes élections législatives le 2 mars 2020. Les mesures draconiennes permettent initialement de juguler efficacement l’expansion de la pandémie mais la crise socio-économique qu’elles provoquent et le mécontentement populaire envers le Premier Ministre en fonction ainsi qu’un certain dédain envers les régulations, entraînent leur abandon de plus en plus répandu.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens augmente de nouveau fortement depuis la fin-mai, quelques semaines après la fin du confinement, et un climat de luttes politiques empêche de le contenir car toute mesure de restriction est immédiatement combattue par des représentants du peuple soucieux de reprise économique et sceptiques de la réalité des chiffres, attribuée aux nombres d’examens pratiqués.
La mortalité augmente à mesure de la pression sur le système de santé avec un bilan de 1 077 morts au 10 septembre pour une population totale d’un peu plus de 9 millions d’habitants. Un nouveau confinement de trois semaines est voté et doit prendre effet à la veille du nouvel an juif dans un climat généralisé de défiance à l’encontre des autorités. L’avant-veille de ce nouveau confinement, le chef de l’État Reuven Rivlin présente ses excuses auprès des Israéliens pour l’incapacité du gouvernement à contenir la pandémie de coronavirus.
Source : New Africa avec Israël Times