La Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) a estimé que l’ancien président devait figurer sur les bulletins de vote pour la présidentielle du 31 octobre. Après l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Guillaume Soro, la Cour africaine de justice désavoue le gouvernement ivoirien, lui ordonnant de réintégrer le président Laurent Gbagbo sur la liste électorale pour la présidentielle du 31 octobre.
En effet, dans son jugement, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) ordonne à l’Etat ivoirien de «prendre toutes mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant (Laurent Gbagbo) de s’enregistrer sur la liste électorale».
Acculé par cette décision de la Cour Africaine des droits de l’Homme, le Président sortant Alassane Ouattara, a saisi l’occasion lors du Meeting, hier samedi 26 septembre, peu après 13h pour donner sa position.
» Les décisions de la Cour africaine sont nulles et de nul effet. Nous n’avons pas l’intention de les appliquer en Côte d’Ivoire. Elles ne sont pas applicables et ne seront pas appliquées. », a-t-il déclaré lors du Meeting à Bouaflé.
Notons que le président peut bien affirmer devant une foule au cours d’un meeting que son gouvernement ne se soumettra pas aux décisions de la cour Africaine, il sied de cependant de faire observer qu’en plus de violer le Protocole additionnel de la CADHP, il refuse de respecter le Préambule, les Articles 54 et 123 de la Constitution de son pays qui reconnaissent les engagements internationaux.
Décision CADHP : Alassane Ouattara refuse de respecter le Préambule, les Articles 54 et 123 de sa Constitution qui reconnaissent les engagements internationaux.