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La situation politique reste très tendue en côte d’Ivoire à quelques semaines de la présidentielle du 31 octobre 2020. Les manifestations éclatées qui se tiennent en Côte d’Ivoire contre un troisième mandat d’Alassane Ouattara à faire des morts. Plusieurs personnes ont perdu la vie lors des manifestations contre un troisième mandat du Chef d’Etat sortant Alassane Ouattara.

Dans cette fournaise politique, nous apprenons le décès du Ministre ivoirien de l’administration du territoire, Sidiki Diakité, hier vendredi 23 octobre 2020 à Abidjan, des suites d’un arrêt cardiaque.

Le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la Paix (RHDP) a suspendu vendredi toutes ses activités festives de campagne jusqu’au lundi 26 octobre, a informé le Directeur National Associé, Directeur Exécutif dudit parti, Adama Bictogo via un communiqué.

Après le décès de son fils Amadou Gon Coulibaly, le Premier Ministre Alassane Ouattara, le 8 juillet dernier, Alassane Ouattara passe à nouveau une période pénible dans l’histoire de son combat politique. Les décès simultanés de ces proches collaborateurs, ne sont- il pas des messages d’Allah à El Hadj Alassane Ouattara ?

Notre éditorial de ce jour aura pour boussole le Saint Coran car le Président sortant  Alassane Ouattara est un Musulman, et le saint Coran, nous relate les histoires des prophètes afin que nous en tirions des leçons. Les prophètes sont des exemples à suivre, pour nous, croyants. (Nous prendrons quelques passages relatives à l’histoire de Moïse et Pharaon.)

Dieu ordonna à Moïse d’avertir Pharaon que lui et son peuple allaient subir un sévère châtiment si les enfants d’Israël n’étaient pas libérés; que si la torture, l’oppression et le harcèlement ne cessaient pas, la colère de Dieu descendrait sur eux. Pour toute réponse, Pharaon ordonna un grand rassemblement réunissant les Égyptiens et les enfants d’Israël. Devant eux, il leur dit qu’il était leur Seigneur et que Moïse n’était rien d’autre qu’un esclave sans pouvoir aucun. Les gens décidèrent en majorité de croire et d’obéir à Pharaon. C’est alors que les signes de la colère de Dieu commencèrent à se manifester.

L’Égypte fut d’abord affligée d’une grave sécheresse. Même les vallées du Nil, toujours vertes et luxuriantes, se mirent à se dessécher. Il n’y eut aucune récolte et le peuple s’en ressentit, mais Pharaon demeura arrogant. Dieu leur envoya alors un énorme déluge, qui dévasta le pays. Les gens, y compris les ministres de Pharaon, firent appel à Moïse.

« Ô Moïse ! Invoque pour nous ton Seigneur en vertu de l’engagement qui te lie à Lui ! Si tu éloignes de nous le fléau, nous croirons certainement en toi et laisserons partir les enfants d’Israël avec toi. » (Coran 7:134)
La terre se calma et les champs furent à nouveau cultivables, mais les enfants d’Israël demeuraient toujours opprimés. Dieu envoya alors sur l’Égypte des nuées de sauterelles qui dévorèrent tous les champs prêts à être récoltés. De nouveau, des gens se précipitèrent vers Moïse pour implorer son aide. Dieu fit disparaître les sauterelles, mais le sort des enfants d’Israël ne changea pas. Alors Il infesta de poux le peuple égyptien et fit suivre ce châtiment d’une invasion de grenouilles, qui terrorisèrent les gens jusque dans leurs maisons et dans leurs lits. Chaque fois qu’un châtiment de Dieu s’abattait sur eux, les gens imploraient Moïse de demander de l’aide à son Seigneur. Chaque fois, ils promirent de libérer les enfants d’Israël et chaque fois, ils manquèrent à leur promesse.

Puis, le dernier signe de la colère de Dieu apparut : l’eau du Nil se transforma en sang. Pour les enfants d’Israël, elle demeura pure et claire, mais pour tous les autres, elle apparaissait comme du sang rouge et épais. Mais même après cette série de fléaux, les enfants d’Israël étaient toujours aussi opprimés.

« Nous avons alors éprouvé le peuple de Pharaon par des années de famine et par une diminution de récoltes afin qu’il se rappelle.  Et lorsqu’un bien leur parvenait, ils disaient : « Cela nous est dû. »  Mais si un mal les frappait, ils l’attribuaient à des auspices funestes qu’ils associaient à Moïse et à ceux qui étaient avec lui.  En vérité, ce qui leur arrivait ne provenait que de Dieu; mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas!  Et ils disaient : «  Quel que soit le signe que tu nous apportes pour nous ensorceler, nous ne croirons pas en toi. »  Alors Nous leur avons envoyé l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang – toute une succession de signes explicites.  Mais c’étaient des criminels empreints d’arrogance.  Et quand le fléau  les frappa, ils s’écrièrent : « Ô Moïse !  Invoque pour nous ton Seigneur en vertu de l’engagement qui te lie à Lui !  Si tu éloignes de nous le fléau, nous croirons certainement en toi et laisserons partir les enfants d’Israël avec toi. »  Mais lorsque Nous eûmes éloigné d’eux le fléau jusqu’au terme fixé qu’ils devaient atteindre, ils violèrent leur engagement.  Alors Nous les rétribuâmes en conséquence: Nous les noyâmes dans la mer pour avoir rejeté Nos révélations et n’y avoir point prêté attention. » (Coran 7: 130-136)

Pharaon, de même que la majorité du peuple d’Égypte, s’obstinait à nier l’évidence et à ne pas croire à ces fléaux comme à des signes de la colère de Dieu.  Plus d’une fois, ils firent appel à Moïse, puis firent des promesses qu’ils ne tinrent pas.  Dieu retira alors Sa miséricorde et ordonna à Moïse de guider son peuple hors d’Égypte.

 « Mais lorsque Nous eûmes éloigné d’eux le fléau jusqu’au terme fixé qu’ils devaient atteindre, ils violèrent leur engagement.  Alors Nous les rétribuâmes en conséquence: Nous les noyâmes dans la mer pour avoir rejeté Nos révélations et n’y avoir point prêté attention. » (Coran 7: 135-136)

Les espions de Pharaon surent immédiatement que quelque chose de significatif se préparait et Pharaon convoqua en réunion ses plus proches conseillers.  Ils décidèrent de lancer toutes leurs troupes armées à la poursuite des enfants d’Israël.  Rassembler l’armée prit toute la nuit et les troupes ne quittèrent la ville qu’à l’aube.

L’armée de Pharaon s’avança dans le désert.  En un rien de temps, les enfants d’Israël, regardant au loin, arrivèrent à distinguer la poussière que soulevait l’armée sur son passage.  Presque au même moment, ceux qui se trouvaient à la tête du groupe atteignaient le rivage de la Mer Rouge.

Les enfants d’Israël se trouvèrent pris au piège.  Devant eux, la Mer Rouge; derrière, l’armée de Pharaon.  La peur et la panique les gagna et ils se tournèrent vers Moïse.  Celui-ci fermait le groupe, à l’arrière, et voyait bien l’armée se rapprocher de plus en plus.  Il se fraya un chemin à travers les gens, jusqu’au bord de la mer.  Ce faisant, il tenta de les rassurer en leur rappelant de garder la foi et d’avoir confiance en Dieu et il les assura que Dieu ne les laisserait pas tomber.

Moïse, debout sur la rive de la Mer Morte, regarda vers l’horizon.  Ibn Kathir rapporte que Josué se tourna vers Moïse et dit : « Devant nous se trouve une barrière infranchissable, la mer, et derrière nous, l’ennemi.  Il ne fait aucun doute que nous ne pourrons éviter la mort! »  Mais Moïse ne paniqua point : il se tint debout, en silence, et attendit un signe de Dieu, car il savait que Dieu ne manquait jamais à Sa promesse et qu’Il ne manquerait pas à celle qu’Il avait faite de libérer les enfants d’Israël.

À cet instant, alors que la panique s’emparait pour de bon des enfants d’Israël, Dieu dit à Moïse de frapper la mer avec son bâton.  Moïse s’exécuta immédiatement.  Un vent violent se mit à souffler, l’eau de la mer se mit à tourbillonner et, tout à coup, elle se sépara, créant un chemin entre deux murs d’eau.  Et le fond de la mer s’assécha suffisamment pour que les gens puissent y marcher sans crainte.

Moïse guida les gens à travers le corridor qui scindait la mer en deux.  Il attendit que la dernière personne se soit engagée dans le passage pour se retourner et voir l’armée de plus en plus proche.  Il s’engagea à son tour.  Comme le peloton de tête atteignait la rive opposée, la peur s’empara à nouveau des enfants d’Israël, qui implorèrent Moïse de refermer le passage.  Mais Moïse refusa : Dieu était manifestement en train de mettre Son plan à exécution et il savait que son peuple serait sauvé, même si l’armée de Pharaon les suivait dans le passage pratiqué dans la mer.

 « Et Nous fîmes traverser la mer aux enfants d’Israël.  Pharaon et ses armées les poursuivirent avec acharnement et hargne  jusqu’à ce que, submergé par les flots, (Pharaon) s’exclame : « Je crois que nul ne doit être adoré en dehors de Celui en qui croient les enfants d’Israël, et je suis du nombre des musulmans! »  [Dieu dit] : « Quoi?  Maintenant?  Alors que jusqu’ici tu étais rebelle et semais la corruption sur terre?!  Nous allons aujourd’hui épargner ton corps afin que tu sois un signe pour ceux qui viendront après toi.  Mais en vérité,  beaucoup de gens ne prêtent aucune attention à Nos signes. » (Coran10:90-92)

Des décennies d’oppression avaient marqué de façon indélébile les enfants d’Israël.  Des années d’humiliation et de peur constante en avaient fait des êtres ignorants et obstinés.  La plupart avaient été privés de confort matériel toute leur vie durant et n’aspiraient qu’à un peu plus d’aise.  Les enfants d’Israël croyaient en Dieu; ils venaient tout juste de voir, de leurs propres yeux, l’un des plus extraordinaires miracles, l’un des plus grands signes de la puissance de Dieu.  Et pourtant, malgré tout cela, leur cœur convoitait une idole qu’ils avaient vue lors de leur fuite d’Égypte.

 « Par la suite, Nous fîmes traverser la mer aux enfants d’Israël.  Ils vinrent à passer auprès d’un peuple qui adorait des idoles.  Ils dirent : « Ô Moïse !  Fabrique-nous une divinité semblable à leurs dieux. »  Il répondit: « Vous êtes vraiment un peuple ignorant !  Le culte auquel ces gens s’adonnent est voué à la destruction; et leur adoration n’a aucune valeur. »  Il (ajouta) : « Chercherais-je pour vous une autre divinité que Dieu, alors qu’Il vous a préférés à toutes les autres créatures? » Et (rappelez-vous) lorsque Nous vous avons sauvés du peuple de Pharaon, qui vous infligeait de terribles tourments, massacrant vos fils et épargnant vos femmes.  C’était là une énorme épreuve de la part de votre Seigneur. » (Coran 7:138-141).

 

avec  IslamReligion.com

 

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