Peuple des Grands Ponts – du Lebutu, Ahizi, Alladjan (Jack-Jack), Avikam –, Peuple de l’Agneby Tchassa – Abbey, Abidji, Krobou, peuple de Lamé – Attié et alliés, Peuple Tchaman, Peuples Abouré, Eotilé et Appolo (N’zima Kotoko), peuples Krou, peuple Akan, peuples Mandé, peuple Mahouka, peuple Tangbanan, bref peuple de Côte d’Ivoire, pour ne citer que ceux-là, c’est à vous tous que je m’adresse avec le cœur d’un patriote blessé dans son être. Mais aussi et surtout en tant que fils de ces régions, de cette Nation, de cette terre que nos ancêtres communs, des forêts, des savanes, des fleuves, des lagunes et des mers nous ont légués. Chacun de vous, comprendra le danger qui nous guette tous : disparaitre de notre pays. « Nous n’avons pas pu prendre Bonoua, mais nous prendrons Dabou et sa région, s’ils sont garçons (les Adioukrous) qu’ils descendent nous affronter !» disaient-ils, aiguisant leur machette sur l’asphalte, certains armés de Kalachnikov, et encadrés par les forces de l’ordre (il existe des vidéos à cet effet). Quand ils ont donné l’assaut sur les marcheurs aux mains nues. Quand ils se sont attaqués aux villages d’Agneby, de Gbougbo, et de Kpass. Ils ont répété ceci, pendant 48 heures. Quand ils paradaient deux jours durant dans la ville de Brogos (Dabou) occupée. Le mercredi 21 octobre 2020, leurs audacieuses parades macabres sur cette terre de résistance furent brisées nettes par les enfants de Gnonsi, sortis des forêts et des eaux, qu’ils ont pris pour des miliciens. Honte à eux ! Qu’ils retiennent qu’on ne joue pas avec la queue du Lion qui s’est assoupi. Car son réveil peut être fatal pour le téméraire. De même, on ne met jamais son pied dans une rivière dont on ignore le sens de la circulation et qui donne l’impression d’être dormante, encore moins oser la traverser à gué sans en apprécier la profondeur.
Aujourd’hui, ils sont réduits à faire du faux dans des rapports ministériels télévisés d’une nullité, qui montrent au monde entier leur contradiction, leur incompétence crasse, leur incohérence, leur irresponsabilité et leur incapacité à diriger un Etat. Venir justifier les attaques perpétrer par des hordes de bandits, de coupe-jarrets, qu’ils ont encadrés et armés. Des bandits accourus dont ne sais où, parlant la même langue, défiant les peuples attaqués, depuis plusieurs jours, plusieurs mois et plusieurs années, dans toutes les régions de cette partie forestière de notre pays. Et dont cette attaque meurtrière de Dabou des 19, 20, et 21 octobre 2020, pour imposer la candidature anticonstitutionnelle d’Alassane Dramane Ouattara au peuple de Côte d’Ivoire. Quelle terrible audace ! Un parjure impardonnable pour notre peuple. L’aigle volant très haut dans le firmament veille ! Et veille bien sur nos eaux, nos côtes, nos forêts et nos savanes.
Cependant depuis quelques jours, et suivant les propos et menaces du Général Apalo Touré dans les villages Adioukrous, les sages ont compris le message relativement à leur vision des choses.
En effet, ce qui s’est passé à Dabou et sa région est une guerre d’occupation pour installer et remettre nos régions aux Malinkés dont désormais ‘’notre’’ armée sécurise et défend la seule citoyenneté en les armant de machettes et de fusils contre les autres peuples. Il est tout à fait évident que ce n’est nullement au bénéfice des vrais Malinkés Ivoiriens qui réagissent férocement contre cette politique qui met l’unité et la cohésion sociale du pays en danger.
En effet, il nous revient, avec insistance, que le Général Apalo Touré veut exterminer les Adioukrous en les affamant. Apalo menace les Adioukrous en les obligeant à vivre avec leurs tueurs qu’il aurait identifiés comme étant des Malinkés. Mais des Malinkés d’où ? Qui seraient des Ivoiriens et qui s’adonneraient aux massacres de leurs compatriotes des autres régions ? Impensable Mon Général Apalo ! Les Adioukrous n’ont absolument rien contre les Malinkés, parce que ne les ayant jamais attaqués. Et pourquoi le feraient-ils ? Egarer dans ses certitudes indignes, ce Général Apalo, veut déverser ses forces spéciales, ces milices et ces bandits habillés en gendarmes, dans nos forêts et sur nos plans d’eau, pour chercher on ne sait quels assaillants ou quels autres ‘’miliciens’’ qui se seraient cachés dans nos forêts et nos eaux. Ce plan consiste, en réalité, à interdire à nos parents, qui ont des plantations de tous ordres dans ces lieux, souvent à des kilomètres du village, de ne pas s’y rendre, et par conséquent les affamer, les empêcher d’aller à la pêches. Toutes choses qui leur permettent de survivre, par ces temps de pauvreté devenue la seule richesse des pauvres Ivoiriens. Pendant ce temps nos terres seront distribuées aux Malinkés qu’il défend au nom et sous les ordres d’Alassane Dramane Ouattara pour en faire, de force, des propriétaires terriens dans nos régions. Ce plan a marché à l’ouest du pays où des Wè ont été massacrés et expropriés de leurs terres, ce qui a obligé 80% des populations Wè à fuir leur terre pour l’exile. Il s’agit-là d’une guerre pour l’espace vital au bénéfice des étrangers qu’ils ont fait venir pour en faire un bétail électoral – Adjoumani l’a dit – qu’ils veulent récompenser en arrachant de force les terres des régions ivoiriennes des mains de leurs propriétaires. Ce qu’ils ont fait à l’Ouest de ce pays, c’est ce qu’ils veulent refaire dans les autres régions de Côte d’Ivoire pour changer totalement la démographie de notre pays. Pour faire des Ivoiriens des apatrides. Quelle audace ! Et dire qu’il existe des fils et des filles de ce pays complices de ce plan. Les Ivoiriens vivraient alors dans des ‘’Bantoustans’’, ou des réserves et les autres occuperont nos terres.
Dans cette armée existe-t-il encore de fiers Ivoiriens, de vrais fils de ce pays ? Voici l’état des lieux de la situation qui peut expliquer ces attaques violentes qui se généralisent au cours de cette campagne électorale surréaliste. Si cette élection anticonstitutionnelle a lieu nous devons barrer notre existence, en tant que Nation, de nos esprits et nos mémoires.
Alassane Dramane Ouattara a déjà annoncé les couleurs dans son interview au journal le Monde : s’il est élu il arrêtera tout le monde ! Pour ceux qui auront la chance, il les mettra en prison, là où depuis bientôt 10 ans de dignes fils de ce pays, civiles comme militaires, y croupissent. Pour Soro Guillaume ça sera la perpétuité. Pour les autres il les tuera tous, ’’je vais me débarrasser d’eux une fois élu’’ disait-il dans son interview. Le Président Gbagbo Laurent, il serait ‘’malade’’ et condamné, il ferra preuve de mansuétude pour le faire venir et faire de lui le sage de Mama ! Quelle folie ! Cet homme est-il normal ? J’en doute fort.
On ne peut plus être clair et précis. Voilà ce qui t’attend peuple de Côte d’Ivoire. Montrons lui que nous sommes des Hommes ! Que notre volonté, de sauver notre Nation – qui n’est pas la sienne, et cela n’est plus à démontrer – en évitant une confrontation directe avec sa clique, a des limites à ne pas franchir. Vouloir franchir cette limite est une véritable folie ! Dans quelques 72 heures il osera franchir cette ligne rouge. Alors comment soigner sa folie ? Comme le sage le dit chez moi, pour soigner un fou, il faut lui prouver que tu peux devenir plus fou que lui. L’étincelle de lucidité qui résultera du traitement qui lui sera appliqué va le ramener à la réalité de la vie. Et lui permettra de retrouver sa place dans la société des hommes.
Peuple de Côte d’Ivoire, on ne se libère pas par procuration ! Personne, je dis bien personne ne viendra nous libérer. Nous devons, en cette semaine cruciale, braver le danger des armes, des hommes encagoulés, et sur toute l’étendue de notre territoire national, pour nous libérer. Il est temps ! Le temps des braves qui doivent donner leur vie pour la liberté de notre peuple. Il n’est plus le temps de pleurnicher, sur les plateaux télé, devant l’indolence et l’hypocrisie des organisations sous-régionales, régionales et internationale ! Le 31 octobre c’est aujourd’hui. Hauts les cœurs ! L’Aigle est très occupé, et ne retournera plus dans son nid pour nourrir ses aiglons jusqu’à ce que l’ordre reprenne son règne sur le chaos qu’on nous a imposé depuis plus d’une décennie.