Au terme du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, nous enregistrons des incidents dans les différents localités du pays. Selon le rapport de la Police Nationale, que nous avons pu consulter, des manifestants ont emporté le matériel électoral et cassant des urnes sans que ceux-ci aient été retrouvés.
En effet, en Côte d’Ivoire, les manifestations de l’opposition dénonçant la candidature du président sortant Alassane Ouattara pour un troisième mandat, se sont muées à certains endroits en des affrontements intercommunautaires qui ont fait plusieurs morts.
Cependant, le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé, a assuré vendredi, à la veille de l’élection présidentielle que toutes les mesures ont été prises pour la sécurisation du scrutin via l’opération « Barrissement de l’Éléphant », forte de 35 000 soldats.
Aujourd’hui, nous pouvons conclure, que l’ opération barrissement de l’éléphant, est un échec car malgré l’important dispositif, des hommes du général Lassina Doumbia, les manifestants ont pu appliquer le mot d’ordre désobéissance civile dans plusieurs villes du pays.
Par ailleurs, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé, a assuré les ivoiriens sur la sécurisation du processus électorale.
« nous sommes à mesure de sécuriser cette élection présidentielle jusqu’à la fin du processus », a-t-il assuré
Pour rappel, Baptisée « barrissement de l’éléphant », l’opération lancée Dimanche 25 Octobre, est la plus importante jamais conduite en Côte d’Ivoire, tant en terme de moyens humains, matériels et technologiques, mais également par l’espace géographique couvert et la diversité des forces engagées. Un déploiement qui rassemble policiers, gendarmes et militaires.