Spread the love

L’échange mercredi 4 novembre, entre le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), et les ambassadeurs de l’Union européenne, de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis s’est soldé par un échec. Les deux parties, se sont donné rendez-vous la semaine prochaine pour tenter de dissoudre » le Conseil national de transition, mis en place après le vote du 31 octobre.

Le 4 novembre, l’ancien président Henri Konan Bédié, 86 ans a reçu dans sa résidence de Cocody, les ambassadeurs de l’Union européenne, de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Mais, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) leur a indiqué qu’il souhaite leur parler en présence de certains de ses collaborateurs.

L’entretien initialement prévu à 12h 30, a finalement eu lieu en début de soirée. Le « sphinx de Daoukro » était accompagné du général Ouassénan Koné, l’un des vice-présidents de son parti, et de deux avocats.

Tenter de convaincre le « sphinx »

Ces diplomates sont arrivés après que la résidence de HKB a été encerclée par la police dans l’après-midi du 3 novembre. Henri Konan Bédié qui a annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », ne plie pas face à la « menace » des émissaires occidentaux.

Face aux émissaires, Henri Konan Bédié a d’abord plaidé pour la mise en place d’une médiation internationale et pour l’implication des Nations-Unies dans la crise actuelle.

Les chancelleries occidentales l’ont encouragé à renoncer à son Conseil national de transition, en lui expliquant qu’il s’agit d’une voie sans issue, qu’aucun partenaire étranger ne soutient. Les échanges, n’ayant pas été concluants, les deux parties se sont donné rendez-vous la semaine prochaine.

Parallèlement, plusieurs chefs d’Etat ouest-africains ont affiché leur disponibilité pour tenter de résoudre la crise ivoirienne. Le Sénégalais MackySall a ainsi échangé avec Henri Konan Bédié dans la soirée du 3 novembre. Il s’est également entretenu avec l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny.

Le Ghanéen Nana Akufo-Addo, président en exercice de la Cédéao, qui avait reçu Bédié à Accra avant le scrutin du 31 octobre, s’est lui aussi montré à jouer un rôle pour faire retomber la pression sur ses voisins. Nana Akufo-Addo peaufine sa stratégie afin d’agir plus efficacement, dans cette crise qui pourrait prendre des proportions inestimables. Malgré les négociations, le régime d’Abidjan procède en ce moment à des arrestations, et le porte-parole de la plate-porte de l’opposition ivoirienne, Pascal Affi N’Guessan a été arrêté par les forces de l’ordre à Akoupé.

New Africa avec Monde actuel.

 

 

 

 

 

Leave A Reply

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com