TASS /. Le président russe Vladimir Poutine a averti que si les hostilités reprennent dans le Haut-Karabakh, le sang sera entre les mains de ceux qui cherchent à prolonger la mise en œuvre des accords de règlement du conflit.
« Ceux qui cherchent à le faire [faire reculer la mise en œuvre des accords]doivent être conscients que la seule alternative à cela est la guerre », a déclaré Poutine lors d’une réunion consacrée à la mission russe de maintien de la paix au Haut-Karabakh. « Et si, à Dieu ne plaise, cela arrive, le sang de ceux qui sont tués sera entre les mains de ceux qui cherchent à faire échouer ces accords. »
«Tout le monde doit comprendre et être conscient de cela», a-t-il souligné.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait part à la réunion des tentatives visant à prolonger la mise en œuvre des accords promis sur papier dans la déclaration conjointe du président russe Vladimir Poutine, du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan. « C’était assez inattendu pour moi d’entendre ce que vous avez dit », a déclaré le président russe.
De nouveaux affrontements entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont éclaté le 27 septembre, avec d’intenses batailles faisant rage dans la région contestée du Haut-Karabakh. La région a connu des flambées de violence à l’été 2014, en avril 2016 et en juillet dernier.
Le 9 novembre, le président russe Vladimir Poutine, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan ont signé une déclaration conjointe sur un cessez-le-feu complet au Haut-Karabakh à partir du 10 novembre. Selon le document, les parties azerbaïdjanaise et arménienne doivent maintenir leurs positions qu’ils ont détenu et des soldats de la paix russes doivent être déployés dans la région.
