IL EST TEMPS POUR LE PEUPLE DE CHOISIR SON PROPRE DIRIGEANT.
Depuis l’accession d’Alassane Ouattara à la tête de l’état, une partie de la population reste exclue de la société. Les partisans du Président Laurent GBAGBO depuis toujours pourchassés et emprisonnés sont rejoints dans l’oppression aujourd’hui par ceux du Président Henry Konan Bédié ancien allié d’Alassane OUATTARA.
Dès les premières jours de son premier mandat, il avait déjà annoncé les couleurs. Il ne s’est pas contenté que de l’annoncer, il à également bien rodé ses mécanismes pour que le « RATTRAPAGE ETHNIQUE » ne soit pas un vain mot. Ses alliés d’hier l’ont compris bien tardivement au moment où il s’est agit de soutenir pour la 3ème fois une candidature du RDR. « Si tu n’es pas RHDP, tu libères le tabouret ». C’était la condition imposée à leurs alliés s’ils voulaient conserver leurs postes dans l’administration. »
Insécurité, expropriation, arrestation arbitraire, népotisme, corruption, humiliation de tout genre et dans tous les secteurs de l’administration publique comme privé sont depuis ces 10 dernières années monnaie courante en Côte d’ivoire. Chaque Ivoiriens, directement ou indirectement a vu le visage hideux et odieux de l’impérialisme. « Donne moi tout ou meurs » telle est sa devise.
QUE FAIRE ?
Dès la reprise de ses activités, après la chute du Président Laurent GBAGBO, le FPI ne s’est donné aucun répit, parcourant village et hameaux pour appeler le peuple à la solidarité face à cet étrange personnage qui à pris notre pays en otage.
Depuis quelques années, Mme Pulcherie Gbalet a emboîté le pas au FPI, s’intéressant principalement à la société civile. Elle s’est donnée pour mission de mobiliser les citoyens autour de leurs intérêts communs. Les déguerpis, les agents des pompes funèbres et bien d’autres corporations pour lesquelles elles s’est engagée à la défense des droits. Elle avait souhaité que le peuple se débarrasse un temps soit peu de ses colorations politiques pour engager le combat de sa liberté. Elle préparait ainsi les citoyens à exercer directement le pouvoir, sans l’intermédiaire de représentants, c’est pourquoi le 7 août, elle les appelait dans les rues afin d’exprimer leur désaccord face à la volonté d’Alassane Ouattara de briguer un 3e mandat inconstitutionnel avant d’être rejoints par les partis politiques qui ont finalement pris le devant de cette révolution.
Le peuple doit prendre ses responsabilités et ne pas laisser les politiques négocier sa liberté.
Si la révolution populaire n’avait pas pris une connotation politique, l’arrestation de certains leaders politiques n’aurait pas freiné l’élan de la mobilisation.
Lui qui durant 10 années n’a jamais répondu à l’appel au dialogue de l’opposition invite subitement le Président Henry Konan Bédié qu’il détenait en captivité en résidence surveillée à la discussion.
Cette rencontre du 11 / 11 / 2020 au golf hôtel présentée comme une simple rencontre entre copains à été en réalité imposée par la France au dictateur afin de freiner la nuée de caméra qui commençait à s’intéresser au nouveau sport favori d’ Alassane OUATTARA ; le » FOOT-TÊTE »
100 morts, plusieurs blessés et détenus pour finalement rechercher le chemin de la négociation ! Une invitation qui je l’espère bien ne rencontrera pas l’adhésion du Conseil National Transition.
Saint Augustin disait : » À une loi injuste, nul n’est tenu d’obéir » ce qui veut dire que nous avons le droit de résister par la violence ou la désobéissance civile. Bien heureusement que l’opposition a choisi la désobéissance civile malgré les actions de violence perpétrées par la milice d’Alassane Ouattara sur les manifestants.
Que nous restons à la maison, ou dans les rues, le système à été conçu de sorte à ce que nous mourrons dans la misère. Soit nous acceptons de mourir dans les rues pour donner la chance à nos descendants de décider de ce qui est bon pour eux où nous abandonnons notre destin aux mains des politiques qui négocieront notre liberté selon les intérêts des impérialistes.
Yorova Adji
NB : Les propos contenus dans l’article n’engagent que l’auteur et en aucune manière New Africa.