Un juge de la cour d’appel du Caire a annoncé l’absence de tout motif pour intenter une action en justice contre 20 organisations de la société civile, soit pour insuffisance de preuves, soit pour absence d’infraction, dans l’affaire dite de «financement étranger» ».
Internews Network, la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), Yalla Nesharek for Social Development, la Naqib Corporation for Training and Democracy Support (NCTDS), l’Association des familles musulmanes de Damanhour et Al-Amal Charitable Society à Minya sont tous inclus dans le décision.
Parmi les autres ONG incluses dans la décision pour insuffisance de preuves, citons l’Association Sahm Al-Theqa, la Fondation du Moyen-Orient pour le développement et les droits de l’homme, l’Association Main dans la main pour l’Égypte, le Centre des droits de l’homme pour l’assistance aux prisonniers (HRCAP), le Centre de ressources pour le développement, le Centre égyptien pour le développement et les études démocratiques et le Centre national pour les droits de l’homme.
Cette liste comprend également l’Association El Sadat pour le développement social et le bien-être social, l’Organisation des orphelins coptes, l’Institut démocratique égyptien, l’Institut national démocratique des affaires internationales, le Centre égyptien des droits de l’homme, l’Association des générations futures et le Centre Maet pour les études constitutionnelles et juridiques.
Dans un communiqué, le conseiller Ali Mukhtar, le juge d’instruction délégué de la Cour d’appel du Caire pour enquêter sur l’affaire n ° 173 de 2011, a annoncé une décision de retirer les noms de ceux qui étaient inclus dans les enquêtes des listes d’interdiction de voyager.
La décision ordonne également de retirer leurs noms des listes de personnes interdites de disposer de leur argent, uniquement dans le cas du «financement étranger».
Cela signifie que si l’une de ces personnes fait l’objet d’enquêtes similaires dans une autre affaire, elle ne pourra peut-être pas être incluse dans cette décision.
Pour rappel, les ONG sont accusées depuis 2011, immédiatement après la révolution qui a conduit à la chute du président-autocrate de l’époque Hosni Moubarak, de recevoir illégalement des fonds de l’étranger.
Lors des perquisitions effectuées en décembre de la même année, les bureaux de diverses ONG ont été perquisitionnés, dont l’American Freedom House. 43 personnes, dont des étrangers, ont été inculpées et condamnées en 2013 à des peines allant de un à cinq ans d’emprisonnement, certaines par contumace. Les gels de propriétés et les interdictions de voyager sont restés en vigueur après 2018.
New Africa avec Egypt Today.
NB: Photo d’illustration