Après l’exécution du journaliste iranien Rouhollah Zam, la France a condamné via le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères, le 12 décembre dernier.
» La France condamne avec la plus grande fermeté cette atteinte grave à la liberté d’expression et à la liberté de la presse en Iran. Il s’agit d’un acte barbare et inacceptable, contraire aux engagements internationaux de ce pays. La France rappelle son opposition constante à la peine de mort, en tous lieux et en toutes circonstances. », a-t-il écrit sur la page officielle dudit ministère.
Cependant, en Côte d’Ivoire, la France foule aux pieds ces droits qui font partie des valeurs fondatrices de la République française comme cela a été proclamé dans le préambule de la Constitution de France. En Côte d’Ivoire, la France a privilégié ses intérêts face aux nombreuses violations des droits de l’homme.
Malgré les nombreux rapports des ONG sur les violations des droits de l’homme et surtout la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, où l’on voit des gens sans remords, heureux de jouer avec la tête coupée d’un jeune manifestant de l’opposition à Daoukro, une ville du centre de la Côte d’Ivoire.Paris a apporté son soutien au régime d’Alassane Ouattara et plusieurs responsables politiques et hommes d’affaires français étaient présents à la cérémonie d’investiture du chef de l’Etat ivoirien, le 14 décembre dernier à Abidjan.
Si la France condamne avec la plus grande fermeté l’exécution du journaliste iranien et pourquoi elle demeure silencieuse sur le cas du jeune N’Guessan Koffi Toussain assassiné atrocement par décapitation et sa tête prise pour un ballon de football ?
Pourquoi faire deux poids et deux mesures or les droits de l’Homme sont définis comme les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale, couleur, religion, langue ou toute autre condition et recouvrent de nombreuses thématiques.
En conclusion, la France doit revoir sa politique étrangères, notamment en Afrique, et plus exactement en Côte d’Ivoire, sinon, elle risque de tout perdre.