Depuis le décès du révolutionnaire Jerry Rawlings, le Ghana connait une instabilité politique et cela un mauvais signe pour la terre du panafricanisme en Afrique.
En effet, l’armée Ghana est intervenue dans la nuit de 6 au 7 janvier 2020, au sein du Parlement pour calmer une bagarre entre les députés. Le Parlement ghanéen est divisé entre les deux principaux partis, qui possèdent chacun 137 sièges, et un candidat indépendant. Un vote a été considéré comme nul et un élu du parti au pouvoir a vraisemblablement voté pour l’opposition.
L’armée ghanéenne est intervenue quelques heures auparavant dans l’enceinte du Parlement pour rétablir le calme, après qu’un député du parti au pouvoir a tenté de voler les bulletins de vote. Cette intervention s’est déroulé devant les caméras de la télévision nationale, qui retransmettaient en direct cette séance.
En conclusion, ce pays réputé comme un exemple démocratique en Afrique de l’Ouest a voté dans un double scrutin présidentiel et législatif extrêmement serré qui s’était globalement déroulé dans le calme.Mais fin décembre le candidat de l’opposition John Dramani Mahama (47,36% des voix) a saisi la Cour suprême pour contester les résultats de l’élection présidentielle remportée par M. Akufo-Addo (51,59%).