Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a accusé ce Mardi 12 janvier, l’Iran d’être la nouvelle base du réseau djihadiste Al-Qaïda, pire que l’Afghanistan au moment des attentats du 11 septembre 2001.
Le ministre des Affaires Etrangères Mohammad Javad Zarif a réagi dans la foulée sur Twitter en anglais. La majorité des auteurs des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis étaient en effet d’origine saoudienne.
«Personne n’est dupe. Tous les terroristes du [11-Septembre] venaient des destinations favorites [de Mike Pompeo]au Moyen-Orient ; AUCUN d’Iran», a-t-il écrit.
Notons que le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a déclaré que son homologue américain marquait le crépuscule de sa carrière déjà «désastreuse» avec une fin pathétique en recourant à des mensonges bellicistes plus sans fondement sur l’Iran et d’autres pays.
«De la désignation de Cuba aux« déclassifications »fictives de l’Iran et aux affirmations d’AQ (al-Qaïda), M.« nous mentons, trichons, volons »met fin pathétiquement à sa carrière désastreuse avec plus de mensonges bellicistes», a écrit Zarif sur Twitter mardi.
Il faisait référence à une série d’actions récentes du secrétaire d’État iranien le plus avancé de l’administration du président américain sortant Donald Trump, Mike Pompeo, qui n’est qu’à huit jours de la remise du département d’État.
Plus récemment, Pompeo a ramené Cuba sur la liste américaine des «sponsors du terrorisme». L’île était sur la voie du rapprochement avec l’administration du prédécesseur de Trump, Barack Obama. L’inauguration de Trump, cependant, a inauguré un déclin rapide des liens entre les pays, la décision de Pompeo rendant encore plus difficile pour le nouveau président Joe Biden de reprendre une détente.
Plus tard, le haut diplomate américain a identifié l’Iran, sans aucune preuve, comme étant la «nouvelle base» du groupe terroriste al-Qaïda. Il a fait ces remarques dans le cadre de ce qu’il a appelé, la publicité des «renseignements américains déclassifiés» qui – comme dans le cas des autres allégations de Washington contre Téhéran – manquaient étonnamment de toute «preuve déclassifiée».