Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken et le ministre australien des Affaires étrangères, Maris Payne, se sont déclarés préoccupés par la situation au Myanmar et ont appelé l’armée à libérer immédiatement la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et d’autres hauts fonctionnaires.
<< Les États-Unis sont profondément préoccupés et consternés par les informations selon lesquelles l’armée birmane aurait arrêté plusieurs dirigeants civils du gouvernement, dont la conseillère d’État Aung San Suu Kyi. (…) Nous appelons les dirigeants militaires birmans à libérer tous les responsables gouvernementaux et les dirigeants de la société civile . et respecter la volonté du peuple birman, telle qu’elle s’est exprimée lors des élections démocratiques du 8 novembre », a déclaré Blinken dans un communiqué publié par le département d’Etat.
La ministre australienne des Affaires étrangères, Maris Payne, a également appelé à la libération des hauts fonctionnaires détenus.
« Nous appelons les militaires à respecter l’état de droit, à résoudre les différends par des mécanismes juridiques et à libérer immédiatement tous les dirigeants civils et autres personnes qui ont été illégalement détenus », a déclaré Payne.
Le ministre a noté que l’Australie soutenait «la convocation pacifique de l’Assemblée nationale conformément aux résultats des élections générales de novembre 2020».
Auparavant, il a été signalé que l’armée avait détenu la conseillère d’État du Myanmar Aung San Suu Kyi, le président Vin Myin et d’autres hauts fonctionnaires. La télévision militaire birmane a annoncé l’ état d’urgence pour un an.
On a également appris qu’à la suite d’un coup d’État, tout le pouvoir de l’État dans le pays était passé au commandant en chef des forces armées du Myanmar, Min Aung Hline, et le vice-président Myint Shwe est devenu le président par intérim.
L’armée a déclaré avoir procédé à des arrestations en réponse à une « fraude électorale » dans le pays le 8 novembre 2020.
Avec Interfax
