Spread the love

Faustin-Archange Touadéra, le président de la RCA, est décidément l’un des premiers chefs d’État africains qui a réussi à faire comprendre aux occidentaux, que c’est lui, son peuple et son armée qui décideront du sort du pays et non une tierce partie. Après avoir renforcé ses liens avec la Russie, puis avoir remporté les élections malgré les campagnes d’intoxication menée par la force néo-colonialiste, Touadéra a montré qu’il a plus d’un tour dans son sac.Influences. La Centrafrique, terre de lutte entre la Russie et la France

En effet, alors que les opérations de reconquête du territoire par l’armée et les alliés bilatéraux se poursuivent, un sommet sous l’égide de la CIRGL qui devait s’ouvrir à Luanda, a été pour la seconde fois repoussée sine die par le président Touadéra.

Et sur le sujet, la présidence était claire. Si Faustin Archange Touadéra se déplaçait à Luanda ce ne serait que pour affirmer sa position : il n’y aura pas de discussions avec ceux qui ne respectent pas les termes de l’accord de paix. Ceux-là « doivent être arrêtés et traduits en justice », avait alors martelé le porte-parole de la présidence. Façon de faire comprendre à la partie occidentale que c’est le président Touadré maîtrise le terrain et non pas cette force d’occupation.

C’EST LE PRESIDENT TOUADRE QUI MAITRISE LE TERRAIN : DESEMPARES, LES RESPONSABLES DE L’UA, DE LA CEEAC, DE L’ONU ET DE L’UE SE SONT ENTRETENUS AVEC LE PRESIDENT TOUADERA PAR
VISIOCONFERENCE

« Les échanges ont essentiellement porté sur la situation politique et le processus de paix. Ces différentes instances poursuivent leur appel au dialogue », lit-on sur RFI. « Ces institutions soulignent aussi « l’urgente nécessité de relancer le processus de paix et de réconciliation”
notamment à travers l’accord de paix du 6 février 2019 entre les autorités, les groupes armés, les forces vives les femmes et les jeunes. L’objectif : « trouver un consensus afin de trouver des solutions politiques durables à la crise”, indiquent les hauts responsables dans leur communiqué commun. Le porte-parole de la présidence de son côté assure que la position reste inchangée. Le président envisagera l’ouverture d’un dialogue avec l’opposition démocratique lorsque le processus électoral terminé. En ce qui concerne les groupes armés, il n’est pas question de dialoguer avec ceux qui ne respectent pas les termes de l’accord », poursuit RFI.Lancement des travaux du Comité exécutif de suivi de l'Accord de paix | Nations Unies Maintien de la paix

LE TON EST LANCE : PAS QUESTION DE FORCER OU DE DECIDER A LA PLACE
DU PRESIDENT CENTRAFRICAIN !

Ce détachement par la Centrafrique, de la France et de l’ONU, et aussi le rapprochement avec la Russie reste une pilule difficile à avaler pour ces Occidentaux qui veulent seulement garder le pays dans un chaos afin d’y organiser leur pillage continu des ressources naturelles. La population centrafricaine n’est absolument pas prête à revoir débarquer les nombreux contingents qui prétendent vouloir assurer la sécurité du pays. Et la force d’occupation est loin de son objectif qui est le renversement du président centrafricain. Doté d’intelligence et en mathématicien habile qu’il est, il a très bien su défausser jusqu’ici tous les calculs de la force d’occupation. »

Une analyse de Luc Michel

Leave A Reply

Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com