Après plusieurs années d’attente, les victimes de l’ouest ivoirien peuvent déjà être heureux vu que du côté de la Cours pénale internationale, les choses semblent aller bon de leur côté.
Selon un rapport de la FIDH ( fédération des droits de l’homme), resté confidentiel pour le moment, la CPI va ouvrir bientôt l’autre volet de son AFFAIRE en Cote d’ivoire après que, durant une décennie, ses enquêteurs ont pu boucler toutes les étapes concernant la prise de vu, l’enregistrement des témoins et victimes de crimes et exactions graves à l’ouest, Duekoué, Nahibly..
Plus de 2000 personnes entendues, des wê en majorités dont les parents ont été tués pour leur appartenance à une ethnie, un parti Ou bien pour leur soutien à l’ex président Gbagbo.
Plusieurs femmes violées, mutilées à Duekoue, au quartier carrefour seront parmi les témoins clés sélectionnés par les enquêteurs de la CPI.
Les enquêtes épinglent les supplétifs Dozo, les FRCI ( SORO, LOSS…), Amadé Oueremi dont les noms sont revenus à multiples fois lors des audiences des témoins ou victimes..
Une bonne nouvelle qui réjoui énormément les victimes et associations de victimes dont l’ONG SOLIDARITE PEUPLE WÊ de Martine Kei Vao, qui durant une décennie, a collectionné toutes les plaintes des victimes Wê (4000 au total) afin de les acheminer sur le bureau de Fatou Bensouda, l’ex procureur de la CPI..
Bientôt, une autre affaire à la CPI.
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