LAURENT GBAGBO LE PEDAGOGUE A LA MANOEUVRE
Lorsque LAURENT GBAGBO était aux affaires ses détracteurs qualifiaient son pouvoir d’être le « pouvoir des professeurs » pour avilir le noble métier qu’il exerçait en comparaison à celui des « pseudo-économistes » et autres. Mais lui leur objectait la belle repartie de Mitterrand « JE PREFERE LES PEDAGOGUES AUX DEMAGOGUES ». Or le président GBAGBO ne peut se départir de l’enseignant qu’il sera toujours. Il disait en substance « EN POLITIQUE ON NE S’ATTAQUE JAMAIS A PLUS FAIBLE QUE SOI ». Car en s’attaquant au faible on fait sa publicité.
En effet lorsque le fort l’emporte dans cette situation, sa victoire est amère car il se présente devant l’opinion publique comme un sadique, un homme sans cœur et créé plus ou moins volontairement un martyr. Mais lorsque par miracle le faible l’emporte, il agrandit son prestige et se présente comme le nouvel homme fort, le courageux qui, audacieux, ose se dresser contre les forts. Une reprise politique de l’histoire de David contre Goliath.
Le plus impressionnant avec le président GBAGBO c’est sa cohérence de vie. En vérité, chez lui le dire c’est faire. Il applique à sa personne les leçons de vie qu’il dispense avec générosité.
Véritablement Laurent GBAGBO s’attaque toujours aux forts, l’on ne le verra jamais s’attaquer à ceux qui politiquement sont plus faibles que lui. Sa réaction relativement au comportement d’AFFI N’Guessan est révélatrice de son être profond.
Selon les faits, Laurent GBAGBO dirigeait le Front Populaire Ivoirien (FPI) le parti qu’il a créé avec des amis pendant le parti unique en 1982 jusqu’à son accession au pouvoir d’Etat en octobre 2000. Toujours pour être cohérent avec un autre principe démocratique de ne pas confondre le parti au pouvoir et l’Etat, il a fait le choix de son directeur de campagne et premier ministre Mr AFFI pour diriger son parti politique. Affi est resté à la tête de cette structure tout le temps du pouvoir GBAGBO. Le 11 avril 2011 à la suite de l’éviction antidémocratique de celui-ci, la direction du FPI a échue à MIAKA OURETO son secrétaire Général. Dès la libération d’AFFI, MIAKA s’est empressé de lui remettre le parti. Ainsi Affi dirigea le parti jusqu’à ce que ses camarades trouvent suspectes ses accointances avec le pouvoir WATTRA et décident de remettre le parti à son fondateur pour donner à celui-ci une autre arme politique devant la CPI. Devant son inexplicable résistance Affi est exclut de la tête du parti au profit de son leadeur historique Laurent GBAGBO. Depuis lors, toutes les tentatives du président GBAGBO et de ses camarades de récupérer le parti et ses instruments se sont heurtées à la résistance injustifiable du sieur AFFI aidé en cela par la justice aux ordres du pouvoir d’Abidjan. Intimidations, achat de conscience, accaparement de logo, de journal sur fond de décisions iniques de justice, emprisonnement… la liste des injustices et brimades du clan Affi sur ses ex-camarades pro- GBAGBO n’est pas exhaustive, hélas.
Comme solution, le président GBAGBO – revenu blanchi et innocenté du Goulag de la CPI – décide de laisser le FPI au sieur AFFI et de créer un autre parti, mettant en pratique sa maxime « en politique le fort ne s’attaque jamais au plus faible ».
En vérité, l’homme GBAGBO qui a vaincu l’occident à travers la CPI se présente désormais comme un leader panafricain voir un leader planétaire, ce n’est pas celui-là qui alimenterait un procès ou un antagonisme avec un douteux leader d’un parti local non moins douteux voire d’un « parti in box ».
L’attitude du président GBAGBO est une constante dans son histoire politique. De fait :
- En 1990 lorsque chacun des leaders politiques de l’opposition d’alors (ZADI, WODIE, MORIFERE…) se battaient pour devenir le chef de cette opposition naissante. Que certains luttaient pour imposer des positions dogmatiques telles que « LA CONFERENCE NATIONALE », « LE BOYCOTT DES PRESIDENTIELLES », Laurent GBAGBO est allé aux élections présidentielles en toute responsabilité. Le faisant il s’est présenté dans l’histoire comme le seul homme politique à avoir osé compétir contre le dinosaure Félix HOUPHOUET BOIGNY. S’il en est sorti perdant selon le Ministère de l’intérieur, il a cependant gagné en notoriété et est devenu de fait le leader de l’opposition. …En politique on ne s’attaque qu’aux plus forts.
- En 1999 Lorsque le Général d’armée en exercice Robert GUEÏ a pris le pouvoir des mains du président KONAN BEDIE. Le Président GBAGBO a osé se présenter au présidentielles contre ce soldat au fait de sa gloire et qui crachait du feu. Il a ainsi bravé la machine répressive de l’armée qui se sachant vaincue sur le terrain politique a voulu faire un passage en force. Mal lui en pris, et le peuple se leva pour remettre le pouvoir au vainqueur de l’élection : Laurent GBAGBO. Ici encore le président GBAGBO l’a emporté sur la soldatesque de l’homme fort GUEÏ… En politique on ne s’attaque qu’aux plus forts non aux faibles.
- En 2010-2011 lorsqu’il s’est trouvé devant le candidat Ouattara il savait bien qu’il était seul face au « le candidat de l’étranger » c’est-à-dire de la France, de la CEDEAO ; de l’ONU en un mot de la Communauté dite internationale le Président GBAGBO a résisté. Il a tellement bien résisté que devant l’échec de leurs valets locaux pompeusement présenté comme FRCI, la France et l’ONU ont jeté bas le masque et sont entrés à visages découverts dans la guerre sans pour autant être en guerre ni contre à la Côte d’Ivoire ni contre son président :Laurent GBAGBO. Celui-ci venant de montrer que notre ennemi et celui de toute l’Afrique est la France politique, la France des affaires sales, la France colonialiste, la France du passé.
Par sa résistance le président GBAGBO a montré à la Cote d’Ivoire et à l’Afrique ensanglantée (ANGOLA; BIAFRA, LIBERIA, MALI, LYBIE, BURKINA, NIGER, CENTREAFRIQUE…) que son ennemi c’est la France. Telle est la grande victoire de Laurent GBAGBO devant l’histoire Africaine… En politique on ne s’attaque qu’aux plus forts …
…le président GBAGBO l’a si bien compris et l’applique si parfaitement même au péril de sa vie qu’il va de victoires à victoires. C’est bien lui le héros de l’Afrique digne.
Merci au professeur,
Merci au sage
Merci à l’homme de paix et président LAURENT GBAGBO
Par DJAH MICHEL DESIRE
(Juriste, SG de section SOGEFIHA Municipalité (fédération Yopougon), directeur de cabinet du Secrétaire National du FPI Chargé de la Mobilisation de Mouvements Politiques Alliés : AGENOR YOUAN BI)